Nice aura bien son Covent Garden à elle

17 mai 2017   Michel Bovas   Aucun commentaire   À la une, France    Covent Garden, Gare du Sud des Chemins de Provence, Nice  

Voilà une réhabilitation d’une ancienne halle ferroviaire qui devrait devenir un nouveau pôle touristique en cœur de ville à Nice. La halle de l’ancienne Gare du Sud des Chemins de Provence va être en effet transformée en halle gourmande le jour et lieu évènementiel la nuit.

L’ancienne gare en cours de réhabilitation abrite déjà une médiathèque dans le bâtiment en pierre en façade. L’ancienne gare s’inscrit dans une vaste opération immobilière en cours qui proposera logements, des salles de sports, un parking
public de 500 places, des commerces et un multiplexe de 9 salles de cinéma.

Après un appel d’offre, c’est l’opérateur franco-belge Banimmo qui a été choisi pour son projet de rénovation de la Halle. Sur l’espace de 1 500 m² au sol dominé par une immense verrière de 20 m de haut, il a imaginé un aménagement avec rajout d’une mezzanine de quelque 1 200 m2.

Au rez-de- chaussée, une halle gourmande d’une vingtaine d’échoppes avec des enseignes de la gastronomie sur le modèle de Covent Garden à Londres ou Time Out Market à Lisbonne.

L’espace disposera de 400 m² de terrasses sur l’espace public à l’extérieur de la halle,  et dans la mezzanine des locaux d’animation et de commerce. Un espace de 500 m² suspendue pourra accueillir des orchestres pour des soirées à thème.

Le lieu s’imagine sur le modèle du Wanderlust à Paris ou du Club Silencio de David Lynch. La halle fonctionnera 7 jours sur 7 et bénéficiera de l’animation des surfaces commerciales avec restauration et du cinéma autour.

D’ores et déjà un hôtel limitrophe à la halle et au complexe immobilier va être reconstruit en établissement 4 étoiles doté de spa, terrasse et restauration avec une architecture contemporaine afin de bénéficier du renouveau de cette partie du centre-ville desservie par le tramway.

Banimmo va investir 10 M€ dans ce projet et reversera durant les 45 ans du bail emphytéotique une redevance de 100.000 euros par an à la ville.

Michel Bovas