Climatisation des aéroports : Venise adopte l’Intelligence Artificielle

23 février 2024   Rédaction   Aucun commentaire   Techno    Aéroport Marco Polo, Alperia Sybil HVAC, Climatisation, venetie  

Ce chef-d’œuvre de l’ingénierie informatique s’appelle Sybil, il a été créé par Alperia, un fournisseur de services énergétiques du Tyrol du Sud, et est déjà une réalité à l’aéroport Marco Polo de Venise géré par le groupe SAVE. L’aéroport a adopté ce système de contrôle pour les systèmes de climatisation (HVAC – Heating, Ventilation and Air Conditioning) des grands bâtiments, capable de garantir leur gestion grâce à des techniques d’automatisation sophistiquées.

Le système Sybil utilise des algorithmes brevetés d’apprentissage automatique et de contrôle prédictif pour améliorer le confort et la qualité de l’air à l’intérieur de l’aéroport qui, avec ses 60 000 mètres carrés de superficie et 1 million de mètres cubes d’air traités chaque heure, représente l’un des systèmes les plus complexes. environnements à gérer en termes de climatisation.

L’intelligence et l’innovation du système Alperia Sybil HVAC résident dans sa capacité à analyser en permanence non seulement les principales données environnementales telles que les conditions climatiques externes, la température ambiante, les niveaux de concentration interne de CO2, mais aussi, et c’est sa valeur ajoutée innovante, le degré de l’encombrement de chaque zone de l’aéroport, à la fois en temps réel et en projection future. 

Le degré d’apprentissage du système repose en effet sur le traitement de toutes les informations susmentionnées et les résultats obtenus avec l’amélioration continue des algorithmes de calcul.

En pratique, aux heures de pointe, lorsque le flux de passagers augmente, Sybil anticipe le refroidissement et/ou le chauffage en les réduisant, là encore de manière autonome, lorsque le flux diminue.

Une opération qui réduit le gaspillage énergétique, garantissant à tout moment des conditions de confort environnemental

Ce système avancé est le résultat notamment d’une étroite collaboration entre les autorités aéroportuaires et la Direction Technique du Groupe SAVE, qui a contribué à fournir les données essentielles au traitement et au fonctionnement de l’algorithme.