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Comment Nick Brandt rapproche les Fidji

Avec The Day May Break, série mondiale entamée en 2020, Nick Brandt s’engage dans la lutte contre la destruction de l’environnement. Le troisième volet de ce projet au long cours, intitulé SINK / RISE, met en scène des habitants des îles Fidji, menacés par la montée des eaux.

L’exposition de la galerie Polka présente les images réalisées pré-apocalyptiques — sans trucage ni montage — du Pacifique Sud submergé afin de dénoncer les conséquences de la crise climatique sur le vivant.

« Cette série témoigne de l’impact qu’aura la montée des eaux sur les centaines de millions d’habitants dans le monde qui vivent sur les littoraux et au-dessous du niveau de la mer. »

« Bien qu’ils se trouvent à plusieurs mètres sous la surface, les sujets des photographies hypnotiques de Nick Brandt ne flottent pas et ne nagent pas. Ils sont assis sur des canapés, debout sur des chaises, reposent sur des bascules et se tiennent comme ils le feraient sur la terre ferme.

L’effet est étrange, comme si les lois immuables de la physique s’étaient arrêtées dans cette zone liminale entre terre et mer. » écrit Zoe Lescaze, dans l’avant-propos de SINK / RISE.

Les images de SINK / RISE s’inscrivent dans la continuité des deux premiers chapitres de The Day May Break.

En 2020, Nick Brandt s’était rendu dans cinq réserves naturelles au Kenya et au Zimbabwe, puis, deux ans plus tard, au sein du refuge animalier de Senda Verde en Bolivie pour réaliser des portraits réunissant humains et animaux sauvages, tous durement touchés par des catastrophes naturelles (feux de forêt, inondations, cyclones, sécheresses)…

Jusqu’au 16 mars 2024
Polka Galerie
Nick Brandt
Sink/ Rise