-1', 'auto'); ga('send', 'pageview');

A Lyon, en hommage à Monsieur Paul


On a coutume de dire que Lyon est la capitale mondiale de la gastronomie. Et s’il y avait un souverain pour veiller sur ce titre, nul doute qu’il porterait le nom d’un des cuisiniers les plus célèbres du monde : Paul Bocuse.

De Tokyo à Miami en passant par Genève ou New York, la signature Bocuse rayonne à travers le monde. Mais c’est à côté de Lyon, à Collonges au-Mont-d’Or, que l’empire Bocuse voit le jour. Et cette gloire n’est pas le fruit du hasard tant la cuisine de « Monsieur Paul », décédé 20 janvier dernier, se situe au carrefour de la cuisine traditionnelle française, de la grande cuisine et de la nouvelle gastronomie.

Salade de homard du Maine à la française Dans votre assiette, cela se vérifie par des mets de haute volée.

Citons la soupe au truffes noires, la salade de homard du Maine à la française ou la noix de coquilles Saint-Jacques au beurre blanc pommes soufflées.

Elu « chef du siècle » par le Culinary Institute of America (2011), Paul Bocuse est dépositaire d’une cuisine fine et inventive qui doit beaucoup à la qualité des produits et à l’attachement aux traditions gastronomiques françaises.

Il faut dire que le ‘’pape de la cuisine française’’, comme l’appelle le chef parisien Alain Ducasse, est issu d’une grande lignée de cuisiniers qui remonterait au XVIIème siècle.

Pèlerinage culinaire… dans un surprenant décor « Aller chez Bocuse », comme on dit à Lyon, c’est aussi faire un pèlerinage dans un des hauts lieux de la gastronomie française.

D’entrée, la bâtisse vaut le détour. Sa façade framboise et pistache se dresse à l’horizon à la manière d’un décor de théâtre, ornée de plats à étages, de pièces montées et de pyramides de victuailles.

Une fois à table, le service, réglé au millimètre, est source d’étonnement. C’est une sorte de ballet de plats qui virevoltent entre les tables.

Les convives participent même au spectacle de l’intérieur : ils peuvent voir s’animer à travers une baie vitrée, le monde de la cuisine, rutilante de cuivres.

La star de la cuisine lyonnaise (Trois étoiles au Guide Michelin pendant 53 années, de 1965 à 2018) s’était ouvert aussi aux affaires, inaugurant, dès 1994, les fameuses brasseries Bocuse.

On en compte aujourd’hui six à Lyon et treize à l’étranger, particulièrement au Japon et aux Etats-Unis.

L’Auberge du pont de Collonges – Paul Bocuse
40, Rue de la Plage
69660 Collonges-au-Mont-d’Or





    Leave a Reply

    Your email address will not be published. Required fields are marked *

Sur le même sujet

Cent ans de musique populaire en Côte d’Ivoire

Cent ans de musique populaire en Côte d’Ivoire

1425 vues
22 août 2025 0

La musique populaire ivoirienne a connu une évolution remarquable surtout depuis les années 1950,...

Iggy Pop le dernier des dinosaures du punk

Iggy Pop le dernier des dinosaures du punk

1792 vues
15 août 2025 0

Iggy Pop reste une légende du punk-rock pour plusieurs raisons, qui dépassent la simple...

L’ordinateur quantique : pour qui ? pourquoi ?

L’ordinateur quantique : pour qui ? pourquoi ?

2417 vues
1 août 2025 0

L’ordinateur quantique n’est pas une simple évolution de l’ordinateur classique ; c’est une révolution...